'Et?' entre dans la liste des discours controversés de Bolsonaro et du terme le plus viral de la semaine

Interrogé par des journalistes sur le fait que le Brésil avait dépassé la Chine en nombre de morts dus au nouveau coronavirus, le président Jair Bolsonaro (sans parti) s'est montré arrogant : « Et alors ? Pardon, que voulez-vous que je fasse ? Je suis le Messie, mais je ne fais pas de miracles ».

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La société civilisatrice était dans un état de perplexité face à la déclaration du chef de l'État, qui aurait dû faire preuve d'un minimum de solidarité, cependant, Bolsonaro a continué à être ce qu'il a toujours été : un homme qui n'a pas peur de dire ce qu'il pense.

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Le gros problème dans cette posture n'est pas seulement de dire ce que vous pensez, mais parce que vous dites ce que vous pensez, puisqu'il est devant une position très importante. Mais ceux qui suivent le président savent que sa façon de parler est ancienne, il n'a pas changé comme ça de nulle part.

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'E daí?' entra na lista das falas polêmicas de Bolsonaro e o termo mais viralizado da semana

"Et? Pardon, que voulez-vous que je fasse ? Je suis le Messie, mais je ne fais pas de miracles.

L'énoncé « et alors » inscrit comme l'un des les termes les plus viraux d'Internet ces derniers mois. De nombreux opposants à votre gouvernement utilisent maintenant le terme « et alors » pour désigner toute action qui ne va pas dans votre gouvernement.

Les décès d'aujourd'hui, dans un premier temps, concernaient des personnes infectées il y a deux semaines. C'est ce que je vous dis. Malheureusement le virus atteindra 70% de la population. C'est la réalité. Personne n'a nié qu'il y aurait des morts », a-t-il dit.

L'Estado de Minas a énuméré certaines occasions où le directeur général a utilisé son deuxième prénom – son nom est Jair Messias Bolsonaro – pour dire qu'il n'était pas un faiseur de miracles. BBC Brasil, à son tour, a énuméré d'autres situations dans lesquelles Bolsonaro a fait usage du "Et alors?" pour aborder des questions controversées.

Ce mardi, en commentant les décès dus au COVID-19 enregistrés sur le sol brésilien, le président a insinué qu'il ne pouvait rien faire face à l'augmentation du nombre de victimes.

La source: Un journal

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