Nous sommes presque 52% de la population, mais dans le monde de l'investissement, le scénario est très différent. Journée de la femme, ils représentaient 23% du total des investisseurs dans Sac à main de Valores de São Paulo fin 2019. Il y a 388 000 femmes investisseuses, soit le double de fin 2018, mais encore loin d'atteindre l'égalité hommes-femmes.
Des différences sont également observées dans les montants investis. Ils investissent environ 600 R$ de moins qu'eux par mois, selon les données de l'application Guiabolso.
Mais il y a le côté positif : les femmes ont tendance à être plus prudentes, elles se préparent avant d'investir et cela se traduit par des résultats. Selon une enquête de la maison de courtage Toro, les femmes ont tendance à gagner en moyenne 1% de plus que les hommes par an sur les investissements.
Et il y a trois raisons qui expliquent cette différence de comportement d'investissement :
1. Peu de conversations et de références féminines :
Non seulement le public investisseur est dominé par les hommes, mais aussi les coulisses du marché financier. Parmi les analystes financiers au Brésil, seuls 15% sont des femmes. Cela renforce le stéréotype selon lequel l'argent "est un truc de mec".
Les femmes finissent par ne pas trouver de références pour s'inspirer ou même se sentent plus à l'aise pour parler et poser des questions sur le sujet. Si l'éducation financière est déjà un problème pour les Brésiliens en général, pour les femmes, le manque de conversation entre amis ou en famille, et de référence sur le marché, finit par les éloigner davantage du sujet.
2. Différence de revenus :
Il est largement débattu que les femmes gagnent moins que les hommes. La différence de salaire, qui commence à 18%, atteint 29% selon l'âge de comparaison. Avec un revenu plus faible, il est naturel que moins de femmes parviennent à avoir suffisamment d'économies pour postuler. Lorsqu'ils parviennent à enregistrer quelque chose, cela finit généralement par être une valeur plus petite.
3. Accès aux produits :
Cela peut sembler lointain, mais ce n'est qu'en 1962 que les femmes ont pu obtenir un CPF et ouvrir un compte bancaire. Il fut un temps où travailler à l'extérieur de la maison était une activité qui nécessitait l'autorisation du mari. Cela semble remonter à de nombreuses années, mais il n'y a que deux générations qui nous séparent de cette époque. Bien que des initiatives destinées aux femmes aient vu le jour plus récemment, l'accès tardif aux produits les a longtemps éloignées de cet aspect financier de la vie.
Et comment le changer ?
Donc, le conseil ici est toujours de rechercher des informations et de planifier. Une fois que vous avez défini ce que sera l'investissement, en plus du montant, considérez-le comme un compte. Dès réception du salaire, réservez déjà une partie de celui-ci pour l'application. Sur la chaîne Econoweek, nous avons déjà parlé de la règle du 50-20-30, qui indique un pourcentage idéal pour les dépenses essentielles, les loisirs et les investissements.
De plus, il est intéressant de rechercher des forums et des services destinés aux femmes. Il existe des initiatives qui cherchent à promouvoir la conversation sur la finance pour ce public. C'est le cas du projet Invista Como Uma Garota, qui implique des conversations en face à face sur le sujet. Il existe aussi des alternatives en ligne : Guiabolso, par exemple, fera un live sur le thème ce mardi 10 mars, à 20h.
Sur le marché, il y a aussi de bonnes chances que vous trouviez des produits ou même un service spécialisé. Chez Toro, par exemple, tous les investisseurs qui s'inscrivent et investissent au moins 5 000 R$ entre le 5 et le 17 mars recevront des conseils exclusifs de conseillères sur la plateforme, via Whatsapp. Une bonne occasion de lever tous les doutes sur les investissements.
Mais et toi ? Déjà une femme investisseur ? Dites-le nous ici dans les commentaires ou parlez-nous sur notre chaîne YouTube, Instagram et LinkedIn. Vous pouvez également écouter nos podcasts sur Spotify. Nous partageons toujours beaucoup de connaissances sur l'économie, la finance et les investissements. Après tout, la connaissance est toujours une porte de sortie !
